Informations à fournir dans une modèle BSC

D'après mes connaissances, la balanced scorecard est un tableau de bord permettant de fournir des informations de 4 niveaux différents :
- financières
- apprentissage et ressouces humaines
- production
- clientèle.
D'où proviennent les informations à mettre en oeuvre ? Directement de la comptabilité ? ou de la comptabilité analytique ?

Les réponses proviennent d'un peu partout :

La comptabilité générale et analytique fournissent des informations financières et sur la rentabilité par client.

L'apprentissage opérationnelle va venir de statistiques calculées par le département RH de l'entreprise, l'évalutation annuelle, les formations suivies, le niveau d'étude, les capacités d'apprendre, d'exécuter, l'imagination sont également prises en compte.

La production fourni souvent des données sur la productivité, sur les accidents de travail, sur le rendement, les déchets, l'organisation (poses, équipes de travail, ...), etc ... Ces informations sont centralisées sur un ERP ou sur un système de pointage (informatique ou manuel)

Pour l'axe client, on obtiendra des informations du département finance mais également d'études réalisées par l'entreprise elle-même ou des études extérieures (consultants) sur la fidélité du client, son niveau de satisfaction, ses attentes, etc...

C'est une mise en commun de toutes ces informations qui permet l'établissement de tableaux de bord équilibrés (ou BSC). Il convient encore de trouver des liens entre les différents indicateurs mais ...oups, je suis parti dans un développement complet de la méthode.

Voilà en tout cas pour l'origine des informations.

Bonjour,

Voici, en tout cas les 4 questions essentielles auxquelles le BSC doit apporter des réponses (en fonction des 4 quadrants) :

Perspective financière => Les résultats de l’entreprise sont-ils bons, rencontrent-ils les attentes des actionnaires ?

Perspective client => Nos clients sont-ils satisfaits et fidèles, le fonds de commerce évolue-il favorablement ?

Perspective Processus interne => Les manières de faire sont-elles simples, fiables, efficaces ?

Perspective Apprentissage => Les collaborateurs sont-ils motivés et bien formés, quel est le degré de créativité et d’innovation dans l’entreprise ?

Chaque question doit bien entendu être déclinée en fonction de l’activité de l’entreprise et pour chacune d’elle, un ensemble de KPI doit être choisi.

N’est-ce pas la que le BSC peut s’appuyer sur l’ABC ? En effet l’ABC apporte déjà pas mal de réponses à nos 4 questions. Faut-il voir l’ABC comme un passage obligé pour mettre en place un BSC ?

L'ABC est elle un passage obligé préalable à la mise en place de l'ABC ?
Oui et Non.
Non parce que les indicateurs clés (KPI) sont choisis par les gestionnaires, et il y a une grande liberté dans le choix. Seulement, les indicateurs doivent être parlants, fiables, précis. Si l'on se base sur des indicateurs trop généraux, on n'arrivera jamais à "sentir" et "jauger" les problèmes d'une entreprises, ou quantifier (qualifier) sa réussite.
Oui, car les indicateurs sont non seulement financiers, comme vous le faite remarquer, mais également clients, processus et apprentissage. Beaucoup d'indicateurs peuvent être trouvés dans l'ABC sans qu'un lourd travail soit fait en parallèle.
Je dirais que la BSC est la suite logique de l'ABC, bien qu'elle peut être complètement indépendante.
En tout cas, l'ABC est un plus pour la mise en place de la BSC, tant au niveau du gain temps d'implémentation que de la maintenance périodique, et je parle d'un cas vécu.

Surcouf